L’effect du Coronavirus sur la santé mentale

Sofia Kravina
3 min readNov 9, 2020

Au printemps notre vie a changée. Il n’y a aucun doute. À cause de la pandemie dans le monde 4,6 milliards de personnes ont été confrontés avec le confinement chez eux et d’immenses pertes en vie humaines. D’un côté cette situation a révélé la résilience de l’espèce humaine, d’autre part, des répercussions psychologiques négatives sur beaucoup des sujets fragiles.

Photo by anthony tran on unsplash

Le quotidien de la pandémie

En mars de cette année (2020) on peut dire que le chagrin a inondée nostre existence, il est devenu “mainstream”, en arrivant au grand public par les infos, les journaux et des nouvelles qui témoignent les horreurs de la pandemie.

Alors que le monde regardait désemparé le déroulement des événements à Bergamo, des véhicules militaires transportaient les corps des gens décédé pour le coronavirus de les villes du Italie du Nord, à des cimetières ou les bancs des églises avaient été remplacé avec rangées de cercueils.

Le COVID-19 s’était propagée hors de la Cine, l’Italie était le nouvel épicentre, enregistrement 919 décès par jour à son apogée. En tant que gouvernements essayent à répondre, le nombre de morts a commencé a augmenter d’autres parts: France, Royame-Uni, au Brasile, aux Etats-unis.. avec grand rassemblements plus permis, Zoom funérailles ont devenu la voie pour dire au revoir à leurs proches. Cela et beaucoup plus sont des éléments qui ont indirectement touché la santé mental de beaucoup de gens.

La réponse au chagrin

Les conséquences sanitaires et économiques de l’épidémie sont criantes, mais cette crise a également des répercussions psychologiques sur les populations touchées que, inévitablement, sont plus difficiles à mettre en évidence.

Des professionnels de santé de L’Encéphale face à la pandémie ont affirmé:

“ L’une des principales caractéristiques de cette pandémie est la masse d’informations associée à une évolutivité inégalée des informations, que ce soit de la part des experts scientifiques, médicaux, des décideurs ou entre pays “

A cela s’ajoutent les troubles psychologiques associés à la perte d’un proche, à la peur d’être contaminé ou de contaminer son entourage, et à la raréfaction des relations sociales. Ce sont tous des facteurs qui favorisent la montée des états anxieux, dépressifs, des problèmes de sommeil ou du stress.

Coviprev: un project de l’SPF

L’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF) a réalisée un suivi, appelé Coviprev, pour suivre les troubles de l’anxiété, de l’addiction et les problèmes de sommeil. En partenariat avec l’institut de sondage BVA, 2 000 personnes ont été sondées.

Les résultats sont parlants : le premier sondage du 23–25 mars, une semaine après le début du confinement, indique un taux d’anxiété de 26,7 %, c’est à dire le double du taux observé en 2017, hors contexte de crise sanitaire mais c’est intéressant observer que les indicateurs de la santé mentale se stabilisent depuis le confinement.

Même chose pour la consommation d’anxiolytiques: le pic de consommation est surtout situé au début du confinement.

« Cette augmentation reflète probablement l’impact psychologique important de l’épidémie de Covid-19 et de ses conséquences sociales, professionnelles et économiques », affirment les auteurs du rapport.

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